- Rendre l’inscription automatique pour tous
- Simplifier le calendrier électoral
les élections nationales (présidentielles et législatives), les élections locales (régionales, départementales, municipales), et les élections européennes. Une telle simplification réduirait le nombre de jours de vote de 40 %.
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L’autorisation du vote électronique, du vote par courrier, ou du vote par anticipation sont à considérer avec prudence. Si se déplacer en personne jusqu’à son bureau de vote peut être coûteux, cela a aussi un bénéfice que ces formes de vote feraient disparaître : celui d’accomplir un acte symbolique, de montrer qu’on a accompli son devoir civique. Ces formes alternatives de participation auraient donc sans doute des effets nets positifs mais faibles. En outre, leurs coûts logistiques pourraient être conséquents. Enfin, ces formes de vote, en particulier le vote en ligne, comportent un risque majeur : la (crainte de) manipulation de l’élection et la baisse de la confiance dans les résultats.
Pour réduire l’abstention, une alternative à la réduction du coût du vote serait de rendre le vote obligatoire, sous peine de sanctions pécuniaires, comme c’est le cas en Belgique, en Australie, et dans plusieurs pays d’Amérique du Sud. L’idée mériterait un débat sérieux, mais elle semble trop impopulaire en France aujourd’hui pour être réalisable à court terme.
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la reconnaissance du vote blanc et l’introduction d’une dose de proportionnelle.
Les effets de la première sur la participation sont très incertains. En effet, si les abstentionnistes témoignent souvent d’un certain désintérêt pour la politique, le vote blanc est plutôt le fait d’électeurs dotés d’un sens civique aigu. Le recours à une dose de proportionnelle dans les scrutins comme les législatives – voire l’adoption d’une proportionnelle totale – permettrait peut-être d’augmenter la participation
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Encourager les campagnes de terrain
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Renouveler l’éducation civique et lui donner davantage de moyens
https://laviedesidees.fr/Comment-lutter-contre-l-abstention.html
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Fatigué d’être libre, d’être autonome et d’avoir à choisir dans un environnement « hyper-démocratique », l’individu moderne « tombe en panne », dans une sorte de mollesse existentielle et d’apathie de masse.
On peut légitimement penser que cette mollesse existentielle s’est renforcée durant la crise, l’injonction « Allez voter » étant devenue insupportable après des mois de « Allez faire-ci », « N’allez pas là-bas », « Faites la fête comme-ci », « Travaillez comme ça ». Dans ce contexte, l’acte même de voter et la participation à la vie démocratique relèvent d’efforts de plus en plus difficiles pour un peuple fatigué et privilégiant le bonheur personnel
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Trop de débats, trop d’émissions, trop de polémiques, trop de notifications reçues, trop de candidatures à l’élection présidentielle…Cette overdose est aussi à mettre dans les raisons de ce « grand retrait » démocratique, comme lorsque l’on quitte un mauvais film dans une salle de cinéma car il y a trop de mauvais bruit, trop de sang, trop de mauvais effets spéciaux, trop de tout en trop moyen.
https://usbeketrica.com/fr/article/fa...-overdose-un-cocktail-abstentionniste
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https://www.lemonde.fr/politique/arti...e-au-premier-tour_6042004_823448.html
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